HISTORIQUE DE L'ASSOCIATION

LA CREATION
Des riverains du chemin des Bordages ont demandé à la municipalité de venir voir sur place les conséquences de l'implantation des gens du voyage sur de petites parcelles non constructibles au milieu d'une zone pavillonnaire. Dans le code d'urbanisme de la zone, le camping est interdit et les résidents sont soumis à d'importantes contraintes de construction dans le cadre des mesures "sévéso" en particulier un coefficient d'occupation des sols de 0.08 très faible afin d'éviter les concentrations. La représentante de la municipalité venue sur place, nous a signifié que pour elle, les gens du voyage n'étaient pas astreints à ces mesures et qu'elle ne voyait pas de problèmes à ces implantations. Cette personne étant très impliquée dans le centre social pour les gens du voyage, les riverains ont donc demandé une audience au maire mais le dialogue a vite tourné court car le maire était assisté de la même personne. Devant ce refus de dialogue les riverains du chemin des Bordages ont à 90% décidé de monter une association afin de faire entendre. Deux autres quartiers, la route de la Héronnière et le Gué-Gilet, ayant les mêmes problèmes ont décidé se s'associer. Nous avons débuté officiellement avec 90 familles adhérentes en avril 2005.

LES PRINCIPALES ACTIONS PAR ORDRE CHRONOLOGIQUE:

  • Envoi de courrier à chaque conseiller municipal dénonçant le manque de dialogue du maire. Une réunion a eu lieu entre l'association et l'ensemble du conseil mais sans avancée.
  • Création d'un cahier de doléances sur l'entretien, la sécurité, les nuisances et l'amélioration de l'environnement. Ce cahier a eu un bon accueil par une délégation du conseil qui a demandé un délai de deux mois pour faire parvenir une réponse écrite. Celle-ci a déçu et nous a semblé comme étant des non-réponses aux revendications.
  • Information des adhérents sur les futures contraintes en matière d'assainissement individuel.
  • Gros articles dans la presse sur le combat de notre association et entretien avec la préfecture suite à nos courriers dénonçant le laxisme des autorités face aux illégalités commises par les gens du voyage sur la commune.
  • D'autres quartiers de la commune demandent à adhérer: route de Mulsanne, le Tertre, route de Ruaudin ,etc...
  • Occupation de la mairie le 28/01/06 pour montrer à la municipalité notre détermination à la satisfaction de nos demandes.
  • Pose de 30 panneaux réclamant l'assainissement collectif pour tous.
  • Diverses réunions entre représentants du conseil municipal et ceux de l'aréa. La municipalité semble s'ouvrir au dialogue.
  • Diverses associations de communes de la Sarthe nous contactent au sujet de l'assainissement. Il se peut que l'on fasse un collectif.
  • L'aréa est intervenu à plusieurs reprises suites à des nuisances lors des épreuves de l'ACO: micro du karting trop fort, nuits agitées de plus en plus tard lors de la période des 24h...
  • Suite à un démantèlement de trafic de fausses voitures impliquant une partie de la communauté des gens du voyage ayant des parcelles et des propriétés sur Arnage, l'aréa a demandé que le maire s'engage clairement sur l'interdiction des caravanes à habitations permanentes en zone N. Il s'est une nouvelle fois dérobé.
  • L'aréa a rencontré M. Le Foll le 13/10/06 pour l'assainissement collectif pour tous sur Arnage. Après une âpre discussion, Le Mans Métropole va nous présenter une étude d'assainissement sur les écarts d'Arnage dans trois mois.
  • une demande au préfet d'intervenir pour limiter le bruit des bolides sur les divers circuits de l'ACO voire même d'en limiter le nombre d'épreuves si rien n'est fait.
  • de protester auprès des trois sénateurs de la Sarthe après qu'ils aient refusé de voter un crédit d'impôt pour la réhabilitation de l'assainissement non collectif.
  • nous sollicitons la ministre de l'écologie et du développement durable pour le crédit d'impôt à la réhabilitation des assainissements individuels et pour une action du préfet auprès de l'ACO.
  • une nouvelle fois nous protestons auprès de la mairie contre de nombreuses illégalités commises par la communauté des gens du voyage sur des parcelles de la communes